Debarim

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1. Marc au fil du calendrier biblique

Troisième mois (Sivan)

Jours : 123456789101112131415161718192021222324252627282930

Quatrième mois (Tammuz)

Jours : 123456789101112131415161718192021222324252627

Onzième mois (Av)

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Douzième mois (Ellul)

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2. Exégèse

3. Liturgie

marc.m04j02

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Marc, mois 4, jour 2

4:40. Et il leur a dit
Pourquoi êtes-vous aussi peureux * N’avez-vous pas de foi encore

41. Et ils l’ont craint d’une grande crainte * et ils se disaient les uns aux autres
Qui donc est celui-ci
que lui obéissent et le vent * et la mer


4:40. Et il leur a dit Pourquoi êtes-vous aussi peureux N’avez-vous pas de foi encore : Cf. Isaïe 13:6-8. Le Seigneur sait qu’il faut laisser du temps au temps, mais cela ne l'empêche pas de presser quand même ses moussaillons ! Le croyant néophyte doit apprendre à naviguer en donnant le gouvernail au Père, mais il ne voit que le Fils, et celui-ci dort sur le coussin ! Quand les vents tourbillonnent, comment « entrer dans son repos » ? (Ps 94:11, Hé 4:3) Comment chanter In labore requies, In æstu temperies ? Le tourbillon pénètre son âme. En plus, si l’on voit dans cette traversée mouvementée la parabole de l’ouverture aux païens, on imagine le bouleversement : que va-t-il advenir d’Israël ? Ne va-t-il pas se diviser ? Se retourner contre les dissidents que nous sommes ? Quelles persécutions ne vont pas nous atteindre (Mc 13) ? Le Seigneur en s’étonnant de cette non-foi (cf. 6:6) amène le peureux à se questionner : “La foi n’est-elle pas la nouvelle attitude qui remplace les recettes de jadis ? Ces recettes ne sont-elles inadaptées dans l’inconnu de cette traversée vers le nouveau monde, et pour ces païens « qui ne distinguent pas leur droite de leur gauche » (Jon 4:11) ? Toutes nos certitudes ne sont-elles pas à jeter à la mer comme la cargaison du bateau de Jonas ? (Jon 1:5). Le Seigneur répond : « Oui, vous craignez de périr, mais n’est-ce pas le destin de ce grain de blé dont je vous parlais tout à l’heure ? Regardez comme je dors tranquille : un enfant dans les bras du Père ! Mais mon cœur veille (Ct 5:2). Je révèle l’économie du Père, sa Providence. Laissez hurler les vents et la mer. N’ayez pas peur : ce n’est pas vous qui allez périr, c’est cette cargaison périmée des préceptes mosaïques, qui ne peuvent sauver. Les marins de Jonas surent les jeter. Ma résurrection ouvrira le chemin d’une nouvelle économie, celle de la grâce, et c'est ainsi que “ma Voie sera connue sur la terre, et mon salut parmi toutes les nations” » (Ps 66:3).

41. Et ils l’ont craint d’une grande crainte : Il demandait la foi, il a eu la crainte… Bon, c’est le premier pas (Pr 9:10). Ne boudons pas, et laissons du temps au temps : “Qu’il dorme et qu’il soit réveillé la semence germe et grandit” (4:27). Surtout que c’est une “grande crainte”. Expression qui vient encore de Jonas (1:10,16). Et aussi de Samuel qui obtint que Dieu fît tonner et pleuvoir en pleine moisson des blés, ce qui n’arrive jamais et provoqua grande crainte du peuple (1Sam 12:18). Or en Marc, l’orage précède aussi la moisson… des païens.

Et ils se disaient les uns aux autres Qui donc est celui-ci que lui obéissent et le vent et la mer : Au moins le Seigneur aura obtenu le début d’un questionnement. On n’avait pas encore vu chez lui pareille maîtrise des éléments. Plus qu’à Samuel il y a de quoi lui chanter comme à Dieu lui-même le chant d’Amos (5:8-9) ou le psaume 106:23-32, et lui offrir un sacrifice comme les marins de Jonas (1:16).

marc.m04j02.1605865614.txt.gz · Dernière modification: 2020/11/20 10:46 de fg