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   * 60, le double, c'est quand "il a fait les Douze" (Mc 3:6) et par eux doublé son rendement « C'est lui qui a donné aux uns d'être Apôtres, organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, pour la construction du Corps du Christ (60), au terme de laquelle (c’est-à-dire au 100) nous devons parvenir tous ensemble à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu et à constituer cet homme parfait à la mesure de l'âge de la stature de la plénitude du Christ » (Éph 4:13).\\    * 60, le double, c'est quand "il a fait les Douze" (Mc 3:6) et par eux doublé son rendement « C'est lui qui a donné aux uns d'être Apôtres, organisant ainsi les saints pour l'œuvre du ministère, pour la construction du Corps du Christ (60), au terme de laquelle (c’est-à-dire au 100) nous devons parvenir tous ensemble à ne faire plus qu'un dans la foi et la connaissance du Fils de Dieu et à constituer cet homme parfait à la mesure de l'âge de la stature de la plénitude du Christ » (Éph 4:13).\\ 
   * Le 100 "récapitule" tout sous une seule tête, quand nous serons tous réunis en Lui, comme le dit la citation précédente. Élie, déjà, « dit "Doublez", et ils doublèrent ; il dit "Triplez" et ils triplèrent » (1R 18:34). Mais il y a ici plus du triple, car le tout est plus que la somme des parties : en effet « le feu du Seigneur tomba » (v. 36). Ezéchiel lui aussi mesure l’eau (47:4-5), et à la troisième mesure, l'eau avait grossi jusqu'à devenir une eau profonde, un torrent infranchissable (v. 5). 100, c'est « De son sein couleront des fleuves d'eau vive » (Jn 7:38), c'est l'Arbre de Vie d’où jaillissent les quatre fleuves (Gn 2:9-10), c'est le mystère du Corps mystique. Du Christ total. Du Plérôme (cf. Ep 1:23).   * Le 100 "récapitule" tout sous une seule tête, quand nous serons tous réunis en Lui, comme le dit la citation précédente. Élie, déjà, « dit "Doublez", et ils doublèrent ; il dit "Triplez" et ils triplèrent » (1R 18:34). Mais il y a ici plus du triple, car le tout est plus que la somme des parties : en effet « le feu du Seigneur tomba » (v. 36). Ezéchiel lui aussi mesure l’eau (47:4-5), et à la troisième mesure, l'eau avait grossi jusqu'à devenir une eau profonde, un torrent infranchissable (v. 5). 100, c'est « De son sein couleront des fleuves d'eau vive » (Jn 7:38), c'est l'Arbre de Vie d’où jaillissent les quatre fleuves (Gn 2:9-10), c'est le mystère du Corps mystique. Du Christ total. Du Plérôme (cf. Ep 1:23).
-Pour le dire en bref, les disciples (30) passent par les Douze (60) pour monter au Christ (100). C'est aussi 30 le Christ seul, 60 l'Église militante, et 100, l'Église triomphante.+Pour le dire en bref, 30 c'est le Christ seul, 60 c'est l'Église militante, et 100, c'est l'Église triomphante. Mais c'est aussi les disciples (30) passant par les Douze (60) pour monter au Christ (100)
  
 **Le questionnaient sur les comparaisons** : Et la question, c'est l'outil de la montée. Car notre vie est une comparaison par laquelle l'Époux fait signe, frappe à la porte (Ct 5:2, Ap 3:20). Écouter, c'est bien, mais ce n'est rien sans questionner. Qui ne questionne pas laisse passer sa chance, ou plutôt la grâce. BF m'avait raconté l'histoire de Perceval voyant le Graal dans le château du Roi-Pêcheur : Hélas, ne posant aucune question, restant muet (le mot est à la racine de « mystère »), il n'en prend pas conscience et du coup laisse passer le Graal qui aurait pu sauver le royaume d'Arthur ! La question permet de passer de l’autre côté du miroir (cf. 2Cor 3:18). Autant dire : au Royaume. **Le questionnaient sur les comparaisons** : Et la question, c'est l'outil de la montée. Car notre vie est une comparaison par laquelle l'Époux fait signe, frappe à la porte (Ct 5:2, Ap 3:20). Écouter, c'est bien, mais ce n'est rien sans questionner. Qui ne questionne pas laisse passer sa chance, ou plutôt la grâce. BF m'avait raconté l'histoire de Perceval voyant le Graal dans le château du Roi-Pêcheur : Hélas, ne posant aucune question, restant muet (le mot est à la racine de « mystère »), il n'en prend pas conscience et du coup laisse passer le Graal qui aurait pu sauver le royaume d'Arthur ! La question permet de passer de l’autre côté du miroir (cf. 2Cor 3:18). Autant dire : au Royaume.
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 11. **Et il leur disait A vous a été donné le mystère du règne de Dieu** : Il ne dit pas "le règne", il dit "le mystère du règne", c'est-à-dire « une sagesse mystérieuse et cachée que Dieu avant les siècles avait destinée pour notre gloire » (1Cor 2:7). C'est « le mystère du Christ » (Ep 3:4), c'est-à-dire « du Christ et de l'Église » (Ep 5:32). Mystère dont les Apôtres sont les dispensateurs (1Cor 4:1). Le 100 passe par les 60 pour aller aux 30, et réciproquement ; c’est « la libéralité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, pour vous enrichir de sa pauvreté » (2Cor 8:9) ; c'est l’échelle de Jacob (Gn 28:12), c’est-à-dire « la demeure de Dieu et la porte du ciel » (id. 17). C'est l'Église. 11. **Et il leur disait A vous a été donné le mystère du règne de Dieu** : Il ne dit pas "le règne", il dit "le mystère du règne", c'est-à-dire « une sagesse mystérieuse et cachée que Dieu avant les siècles avait destinée pour notre gloire » (1Cor 2:7). C'est « le mystère du Christ » (Ep 3:4), c'est-à-dire « du Christ et de l'Église » (Ep 5:32). Mystère dont les Apôtres sont les dispensateurs (1Cor 4:1). Le 100 passe par les 60 pour aller aux 30, et réciproquement ; c’est « la libéralité de notre Seigneur Jésus-Christ, qui pour vous s’est fait pauvre, pour vous enrichir de sa pauvreté » (2Cor 8:9) ; c'est l’échelle de Jacob (Gn 28:12), c’est-à-dire « la demeure de Dieu et la porte du ciel » (id. 17). C'est l'Église.
  
-**Or à ceux-là qui sont dehors tout advient en comparaisons** : Mystère veut dire caché. Caché à qui ? Ceux du dehors. « Le mystère, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée » (Rm 11:25). C'est le sens de "Sa mère et ses frères se tenaient dehors"Ils étaient obligés d'envoyer quelqu'un pour l'appeler (Mc 3:31), car ils étaient dehors. Comme les païens : « Philippe dit à l'eunuque de la reine Candace "Comprends-tu ce que tu lis ?" Il dit "Comment le pourrais-je si personne ne me guide ?" » (Ac 8:30-31) Philippe monte, et les voila « assis ensemble en frères » (Mc 3:34, Ac 8:31, Ps 67:7, 132:1) : les apôtres (les Envoyés) sont les dispensateurs. Comme dit saint Augustin, l'AT, c'est le NT voilé, et le NT, c'est l'AT dévoilé. Le voile doit se déchirer (Mc 15:38) pour nous ouvrir le Saint des saints (Hé 9:12) en dévoilant l'AT par la Croix du Christ, « afin que nous réfléchissions comme en un miroir la gloire du Seigneur » (lire 2Cor 3:14-4:6). Mais si on ne fait pas appel aux Douze, « si personne ne clame » (Rm 10:14), si on ne pose pas de question, un voile reste posé sur notre cœur, c’est comme si on n’avait pas écouté : on n'a que le mauvais côté de la comparaison, que la moitié du //sumbolon//, on est parti pour hériter de la malédiction et non de la bénédiction (Lv 26, Dt 28), des épines et des ronces au lieu du jardin d'Éden. Qui écoute doit donc questionner. Sinon, il garde ce cœur endurci qui n'a pas entendu la prédication, cette oreille qui n'a pas entendu, alors que « nous annonçons ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment » (1Cor 2:9). Hé 6:7-8.+**Or à ceux-là qui sont dehors tout advient en comparaisons** : Mystère veut dire caché. Caché à qui ? A ceux du dehors. « Le mystère, c'est qu'une partie d'Israël est tombée dans l'endurcissement jusqu'à ce que la totalité des païens soit entrée » (Rm 11:25). C'est le sens de "Sa mère et ses frères se tenaient dehors"ils ne voulaient pas entrer, mais envoyer quelqu'un pour l'appeler (Mc 3:31), car ils étaient dehors. Au même niveau que les païens. Or « Philippe dit à l'eunuque de la reine Candace "Comprends-tu ce que tu lis ?" Il dit "Comment le pourrais-je si personne ne me guide ?" » (Ac 8:30-31) Philippe monte, et les voila « assis ensemble en frères » (Mc 3:34, Ac 8:31, Ps 67:7, 132:1). Comme dit saint Augustin, l'AT, c'est le NT voilé, et le NT, c'est l'AT dévoilé. Le voile doit se déchirer (Mc 15:38) pour nous ouvrir le Saint des saints (Hé 9:12) en dévoilant l'AT par la Croix du Christ, « afin que nous réfléchissions comme en un miroir la gloire du Seigneur » (lire 2Cor 3:14-4:6). Mais si on ne fait pas appel aux Douze, « si personne ne clame » (Rm 10:14), si on ne pose pas de question, un voile reste posé sur notre cœur, c’est comme si on n’avait pas écouté : on n'a que le mauvais côté de la comparaison, que la moitié du //sumbolon//, on est parti pour hériter de la malédiction et non de la bénédiction (Lv 26, Dt 28), des épines et des ronces au lieu du jardin d'Éden. Qui écoute doit donc questionner. Sinon, il garde ce cœur endurci qui n'a pas entendu la prédication, cette oreille qui n'a pas entendu, alors que « nous annonçons ce qui n'est pas monté au cœur de l'homme, tout ce que Dieu a préparé pour ceux qui l'aiment » (1Cor 2:9). « Or une terre qui porte épines et ronces est réprouvée et proche d'être maudite et finira par être brûlée » (Hé 6:7-8).
marcm03j16.1608054460.txt.gz · Dernière modification: 2020/12/15 18:47 de fg